Mental/égo versus l’intuition

Le mental est cet outil extrêmement précieux dont dispose l’homme pour réfléchir, organiser des tâches et passer à l’action entre autres choses…

Il est aussi un frein puissant à notre réalisation car il est le messager de notre égo. En effet, notre égo utilise le mental pour dialoguer avec nous.

Dialoguer, je devrais plutôt dire sermonner, critiquer et juger. Mais lui aussi, a son utilité ! et oui, il nous permet de savoir où nous en sommes sur nos croyances personnelles à dépasser pour nous épanouir !

L’égo est comme un grand livre qui nous est offert à la naissance. Un livre qui contient toutes les règles sur ce qu’il convient de faire, ou pas. Un livre où sont inscrites toutes les croyances négatives nous concernant et ce, depuis notre plus jeune âge ! « Je suis petite, grosse, moche, je ne comprends rien en maths, je n’y arriverai pas » et je vous en passe…

Heureusement, il existe une alternative : écrire son propre grand livre ! Un grand livre sur lequel on peut réécrire notre histoire en notant nos aspirations, nos qualités, nos objectifs etc…

 Heureusement aussi, il existe une version optimale du mental, qu’on appelle le « mental supérieur », c’est lui qui peut dialoguer avec notre intuition ou notre guidance intérieure.

Il convient d’apprendre à faire le tri dans nos pensées plutôt que d’essayer vainement de les ignorer ou de s’énerver en voulant les chasser. Quand une pensée négative émerge, on peut par exemple se demander d’où elle vient ? à qui elle appartient ? (Papa ou maman ou peu importe qui disait ceci ou cela à mon sujet…)

Ensuite, on choisit juste de remercier nos pensées et immédiatement derrière, on les remplace par des pensées positives qui correspondent à nos désirs.

C’est comme une rééducation.

J’en ai encore fait l’expérience récemment alors que j’écrivais l’article précédent sur la peur. L’égo m’a littéralement assaillie dès le début avec des réflexions délicieuses du genre : « tu te prends pour qui ? tu n’apportes pas de solution », ce que tu fais ne sert à rien ni personne ».

Mais voilà, c’était sans compter sur mon obstination. Du coup, j’écrivais pendant que le mental me parlait en me disant qu’à la relecture je pourrais toujours améliorer mon propos…

Je vous raconte cette anecdote pour vous exprimer les clés que j’utilise en cas de conflits intérieurs.

Cette rééducation est un exercice de patience et de persévérance mais que les changements apportés sont beaux et libérateurs !