La peur

Mais quelle est donc cette émotion qui peut nous paralyser voire nous tétaniser en un instant ?

Notre cerveau reptilien, siège de la peur, l’abrite en son sein et elle apparaît en un clin d’œil, s’installe pour un moment dans nos vies ou parfois durablement.

Mais d’où vient-elle exactement ?

La peur peut remonter à la grossesse, la naissance, à l’enfance. Elle peut aussi avoir pour origine le transgénérationnel et même les vies passées. Tout un programme !!!

Est-ce que vous savez que notre cerveau ne fait pas la différence entre l’imaginaire et la réalité ? c’est pour ça qu’on vit aussi intensément la peur, un peu comme si on entre dans le film sans pouvoir en sortir.

 La peur revêt tant de formes…. La peur du changement, la peur d’avoir peur, la peur du manque, du vide, de la réussite et je ne vous cite là que les plus communes… mais elle se pare aussi d’habits méconnus comme la colère, le besoin de contrôler, le perfectionnisme, et là aussi, la liste est loin d’être exhaustive…

Il y a quelques années j’avais réussi à citer une quarantaine de peur que je vivais en l’espace de quelques minutes. Aujourd’hui encore, je me demande comment j’ai fait à vivre toutes ces années comme ça.

Mais alors, que faire ? subir ? lutter ? renoncer ?

Il existe tout un tas de techniques pour s’en libérer mais la clé première est l’acceptation de la peur, à ne pas confondre avec la résignation. La libération commence obligatoirement par l’acceptation.

C’est comme si une part de nous, qui un jour, a vécu un danger similaire, essayait de nous alerter d’une façon toujours plus bruyante du danger potentiel !

Si j’accepte un temps sa présence, si je me mets à l’écoute de cette part de moi qui manifeste la peur, alors je peux la faire diminuer.

Je peux aussi la contrecarrer avec de l’amusement ; et oui, la vibration de l’amusement est extrêmement puissante !

Après plusieurs années de thérapies, j’ai enfin trouvé la source de toutes les peurs que je vivais, une ouverture dès la plus tendre enfance sur le bas astral ! J’ai appris à rassurer cette petite fille qui ne comprenait pas ce qu’elle vivait, qui se disait pourquoi moi ? qui pensait être indigne d’amour parce que, pour vivre ces cauchemars éveillés tous les soirs, il fallait vraiment être une mauvaise fille… Une fois la colère passée, c’est grâce à l’amour que j’ai pu enfin me libérer. L’amour de moi-même, l’amour de cette part apeurée et la compréhension que ma peur nourrissait des vibrations basses.

Aujourd’hui, quand une peur émerge, je me laisse encore envahir mais rapidement, je choisis de sortir du film, je choisis de ne plus nourrir qui que ce soit avec ma peur et je me rassure en créant un film avec une fin heureuse…