La foi (suite)

J’ai terminé mon article précédent sur la foi en disant que j’avais juste à savoir que tout comme l’oiseau quand je déploierai mes ailes à n’en pas douter je volerai…

Aujourd’hui, j’ai déployé mes ailes, et je me laisse porter par le courant de la vie, en sachant que ce que je vis est juste, et quand il y a « des perturbations atmosphériques », je me laisse déporter un temps, le temps nécessaire à comprendre et accepter ces flux, pour mieux reprendre mon vol, en me laissant porter par les mouvements de la vie…

Et vous savez quoi ? finalement c’est plus simple que ce que je pensais ! j’ai passé une partie de ma vie à me battre contre les éléments, à vouloir tout anticiper pour mieux contrôler mon devenir mais je me suis épuisée à la tâche et j’ai lâché…

J’ai lâché juste en acceptant ce qui se présente à moi, en ayant compris que je n’ai aucun contrôle sur les évènements et que mes souffrances anticipées n’empêchaient rien, au contraire.

Je souffrais avant en pensant à un évènement possible, je souffrais une fois que je l’avais créé dans la matière et je souffrais après avec le souvenir tenace qui générait encore et toujours cette souffrance…

Le fait de m’ouvrir aux champs des possibles a été le plus beau cadeau que je me sois offert ; j’ai pris le parti d’accepter que je ne connaissais pas la finalité d’une situation difficile et qu’il y avait plusieurs solutions… j’ai accepté de ne pas les connaître, juste en faisant confiance à Dieu, l’Univers, la Vie, le Grand Tout, on l’appelle comme on veut…

La vie est plus légère en se délestant des inquiétudes inutiles qu’on porte juste parce qu’on est habitué voire formaté à ce fonctionnement. On peut choisir en conscience d’en changer à tous moments…